Archives 2014

Union Chorale La Tour-de-Peilz

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Union Chorale La Tour-de-Peilz
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Offices 2014, "La musique des heures"

Cette manifestation avait pour but de faire vivre au public le rythme de la musique liturgique des heures. Une expérience musicale et culturelle pour tous, avec des concerts a cappella ou avec grand orchestre. Des concerts constituant une occasion unique de découvrir ou de confronter par delà les siècles, les styles et les sensibilités religieuses, les choix musicaux, proches parfois, mais souvent contrastés, de compositeurs capables de magnifier les textes bibliques des Offices. Ce fut une aventure humaine également qui permit à plus de 400 chanteurs de choeurs d'oratorios d'être réunis. Le Sinfonietta de Lausanne, l'Orchestre baroque de la Vallée de Joux, ainsi qu'un orchestre créé pour l'occasion, accompagnèrent ces oeuvres. De plus, des conférences, des expositions et des activités culturelles et spirituelles furent organisées autour du projet.

Affiche 2014 Union Chorale de La Tour-de-Peilz

Vendredi 31 janvier

Eglise Saint-François, 20 h 00

Les Vêpres de Sergueï Rachmaninov

Choeur: Voix de Lausanne

Direction: Dominique Tille

Samedi 1er février

Cathédrale de Lausanne, 10 h 30

Le Laudi de Hermann Suter

Choeurs: J.-S. Bach et Post-Scriptum

Direction: Romain Mayor

Eglise Saint-François, 13 h 30 et 15 h 00

Chichester Psalms de Leonard Bernstein

Choeurs: Union Chorale et Choeur de la Cité

Direction: Dominique Tille

Eglise Saint-François, 17 h 00

Messe en ré majeur op 86 de Antonin Dvorak

Choeurs: Union Chorale et Choeur de la Cité

Direction: Nicolas Reymond

Cathédrale de Lausanne, 20 h 00

Les Vêpres de la Sainte Vierge de Claudio Monteverdi

Choeurs: Ardito et Sobalte

Direction: Nicolas Reymond

Affiche 2014 Union Chorale de La Tour-de-Peilz

Dimanche 16 février 2014, 17 h 00

Temple de La Tour-de-Peilz

Messe en ré majeur op 86

de Antonin Dvorak

Messe brève No 7 "aux chapelles"

de Charles Gounod

Benjamin Righetti, orgue

Antonin DVORAK (1841 - 1904)

Antonin Dvorak est avec Smetana et Janacek l'un des représentants les plus importants d'une musique tchèque indépendante. Il obtient une bourse d'Etat autrichienne qui lui ouvre les portes du monde, ce qui lui permet de faire partie des compositeurs les plus populaires du XIXe siècle.

"On pourrait dire qu'elle est un témoignage de foi, d'espoir et d'amour du Dieu tout-puissant, une action de grâces parce que j'ai pu achever cette oeuvre à la gloire del'Eternel et de l'Art", tel sont les propos que Dvorak exprime dans une lettre qu'il adresse à Josef Hlavka, le mécène qui lui a commandé la Messe en ré majeur. Nous sommes en 1887. Agé alors de quarante-six ans, Dvorak jouit d'une belle notoriété en Tchécoslovaquie, bien sûr, mais aussi bien au-delà. Six ans plus tard, il écrira sa symphonie dite "Du nouveau monde", son oeuvre peut-être la plus connue aujourd'hui. Composée en trois semaines dans un bel élan de ferveur, la Messe en ré majeur est écrite pour choeur mixte, solistes et orgue. Elle sera orchestrée plus tard, en 1892, à la demande de Novello, à Londres.

Belle synthèse entre la musique sacrée et le sentiment populaire tchèque qui lui tenait tant à coeur, la Messe fait alterner avec un égal bonheur jubilation et recueillement, supplication et apaisement, et marque les esprits par le biais de trois passages d'une grande beauté : "Et in terra pax", dans le Gloria, "Et incarnatus est", dans le Credo, et "Hosanna" qui conclut le Benedictus.

Charles GOUNOD (1818 - 1893)

Camille Saint-Saëns pensait que ce serait davantage à ses oeuvres religieuses qu'à ses ouvrages de théâtre que Charles Gounod devrait paser à la postérité. Cette opinion semble être démentie aujourd'hui par le regain d'intérêt pour les opéras du musicien (Faust, Roméo et Juliette, Mireille). Ce que Saint-Saëns était susceptible d'apprécier dans la musique d'église de son aîné se résume ainsi : concision du développement musical adapté à la fonction liturgique, recherche d'intégration de la modalité à un style spécifiquement religieux, habileté indéniable à manier les masses chorales en vue d'exécutions dans des lieux vastes et réverbérants et volonté de supprimer à la messe tout caractère théâtral.

Dans les seize messes qui jalonnent toute sa carrière, Gounod sait plier son inspiration religieuse à la circonstance ainsi qu'à une technique chorale qu'il a lui-même contribué à développer en tant que directeur de l'Orphéon de Paris. A côté des messes de circonstance, le musicien a occupé ses dernières années à la composition de plusieurs messes adaptées à la fonction liturgique courante, en tenant compte des moyens souvent modestes dont disposaient les églises.

Par ses lignes pures, sa polyphonie transparente, l'ingénuité de ses modulations, la Messe brève No 7 "aux chapelles", composée en 1890, n'appelle pas de longs commentaires, sinon que la simplicité mélodique s'y épanouit dans tout son naturel.

Affiche 2014 Union Chorale de La Tour-de-Peilz

Dimanche 23 novembre 2014, 17 h 00

Temple Saint-Martin, Vevey

Samedi 29 novembre 2014, 20 h 00

Temple Saint-Jacques, Lausanne

Cantate "Machet die Tore weit"

de Georg Philipp Telemann

Cantate "Uns ist ein Kind geboren"

de Johann Kuhnau

Deutches Magnificat

de Georg Philipp Telemann

Orchestre Da Chiesa

Effectif complété par 7 instrumentistes

Blandine Charles, soprano

Catherine Pillonel Bacchetta, alto

Laurent Dami, ténor

Mathias Seidel-Stollberg, basse

Direction: Céline Grandjean et Alexandre Pasche

Pour ce projet, Céline remplaçait Nicolas Reymond (en congé sabbatique)

Georg Philipp TELEMANN (1681 - 1767)

Georg Philipp Telemann fut pendant sa longue période créatrice un des plus célèbres compositeurs allemands de l'âge baroque. Par les impulsions novatrices qu'il a données tant à l'art de la composition qu'à la sensibilité musicale, il a puissamment marqué la musique de la première moitié du XVIIIe siècle.

Musicien en grande partie autodidacte,Telemann connut ses premiers grands succès de compositeur pendant ses études de droit à Leipzig, où il créa un orchestre amateur, monta des spectacles d'opéra et prit la direction musicale de l'église de l'université. A partir de 1721, il occupa, en tant que Cantor Johannei et Director Musices de Hambourg, l'un des postes les plus prestigieux du monde musical allemand et prit peu après la direction de l'opéra. Un séjour de huit mois à Paris, en 1737 et 1738, lui donna enfin accès à la renommée internationale.

Telemann reste l'un des compositeurs les plus prolifiques de l'histoire (du moins sur la base des partitions qui nous sont parvenues). Son oeuvre immense touche à tous les genres reconnus de la musique de son temps. Sont particulièrement remarquables ses mélodies vocales, son utilisation imaginative des timbres ainsi que, surtout dans ses dernières oeuvres, l'originalité de ses effets harmoniques. L'exploration systématique de l'oeuvre complète, commencée dans la seconde moitié du XXe siècle, n'est pas encore achevée.

Johann KUHNAU (1660 - 1722)

La cantate "Uns ist ein Kind geboren" a longtemps été attribuée à J.-S. Bach, mais les experts affirment aujourd'hui qu'elle a été composée par Johann Kuhnau, en 1720. Ce dernier étudie la musique à Dresde, alors centre musical important, devient membre du choeur de la Kreuzschule en 1671, puis fait des études de droit à l'université de Leipzig à partir de 1682. Il devient organiste de l'église Saint-Thomas en 1684 et embrasse la carrière d'avocat après l'obtention de ses diplômes de droit en 1688. Il devient aussi Thomaskantor de Saint-Thomas en 1701. Les années suivantes sont assombries par la baisse de niveau des élèves, la concurrence de l'Opéra de Leipzig et l'ambition de plusieurs autres musiciens, au premier rang desquels Georg Philipp Telemann. Après sa mort, son poste est attribué à Jean-Sébastien Bach.

Son oeuvre musicale est un peu oubliée, pourtant ce musicien eut une vraie influence sur la musique allemande de son temps. Elle comprend une cinquantaine de cantates et de la musique religieuse. Il est le premier à écrire des sonates pour le clavier. Les sonates bibliques sont une des premières musiques à programme. Bach adopte, pour lui-même, le titre de son oeuvre: Klavierübung.

Kuhnau est aussi, toutes proportions gardées, un homo universalis. Outre ses compétences musicales, il était expert en droit, connaissait plusieurs langues anciennes (latin, grec, hébreu) et modernes, s'intéressait aux mathématiques en érudit. Il fit aussi oeuvre d'écrivain et rédigea une nouvelle satirique, Der musicalische Quack-Salber (Le charlatan musical, 1700).

Extraits tirés de Wikipédia